Posté par: Anicet ZADICK Catégorie: CPGE Mots clés: , Date de publication: 10 juin 2016

En avant les oraux!

Ça y est ! Les épreuves écrites sont finies, les résultats d’admissibilités tombent, c’est désormais l’heure tant redoutée des oraux. Comment se déroulent-ils ? Comment gérer son stress ? Comment s’organiser ?

Voici autant de questions sur lesquelles sont revenus des étudiants qui ont déjà franchi ce cap, afin d’aider les futurs admissibles.

QUEL ACCUEIL DES ÉCOLES ? Globalement, la plupart des écoles de commerce et d’ingénieurs mettent en place des structures d’accueil pour les étudiants venus passer leurs oraux. Ainsi, Dimitri a évolué dans une « ambiance chaleureuse » et précise qu’il a été « mis à l’aise d’emblée. La journée était prise en charge par les étudiants eux-mêmes et il y avait des moments de détente avant les oraux ». De même, un autre étudiant parle d’un « très bon accueil des encadrants », mais qui ne fait pas oublier que « tout le monde est en stress: c’est un concours! ». En revanche, de manière beaucoup plus rare, certaines écoles sont décrites par les étudiants comme pas n’ayant pas « vraiment d’accueil et une ambiance froide et stressante » peu propice à mettre en confiance les candidats.

QUEL HÉBERGEMENT ? Beaucoup d’étudiants ont la possibilité d’être hébergés par leur famille ou chez des amis. Certaines écoles mettent des chambres à disposition des admissibles et il convient de se renseign

er en amont. Pour les autres, pas de panique : il reste toujours les hôtels (avec des prix négociés par certaines écoles) et l’hébergement chez l’étudiant proposé par certaines écoles.

QUELLE ORGANISATION ? Comme Krystel, afin d’éviter les mauvaises surprises, le mieux est encore de se préparer suffisamment tôt. Ainsi, elle explique qu’elle « a mis en place un planning avant son départ de Martinique, réservé les billets de train et les hôtels et regardé les itinéraires afin de ne pas avoir ce stress en plus de celui des oraux en eux-mêmes ». Une autre stratégie consiste aussi à passer « en priorité par les écoles non désirées afin de se tester, tout en optimisant ses déplacements ». Si possible, il faut aussi prévoir le temps nécessaire entre chaque oral, pour pouvoir « repérer la veille » les lieux des oraux.

LES POINTS POSITIFS ? Les oraux représentent une véritable aventure. Ils permettent une première « mise en situation face à un jury », très concrète et récurrente par la suite dans les cursus universitaires et professionnels. C’est aussi un défi, celui du « marathon dans lequel, après chaque étape, nous nous améliorons pour la prochaine et prenons confiance ». Enfin, c’est surtout partir à la rencontre de nouvelles personnes, « de potentiels camarades », échanger avec eux et « découvrir de nouvelles villes ».

 

 

LES POINTS NÉGATIFS ? « Les déplacements : ils sont fatigants ». On a parfois « un oral dans le Nord de la France puis le lendemain dans le Sud par exemple ; au bout d’une semaine, la fatigue se fait vite ressentir ». La solution ? Faire preuve de patience et ne pas hésiter à dormir dans les transports. Mais la principale difficulté de cette expérience reste la gestion du stress, des appréhensions et des baisses de morale. Pour y remédier, certains « soufflent un bon coup, en se disant qu’on a strictement rien à perdre et que le jury est là pour déceler la petite pépite qui brillerait en vous », d’autres se confient auprès des autres, de leurs parents ou effectuent même les parcours des oraux avec un camarade de prépa.

COMMENT S’INFORMER ? La quasi-totalité des écoles disposent d’un numéro de téléphone spécial et d’un site internet et d’une page dédiés à l’organisation des oraux. N’hésitez pas non plus à chercher éventuellement l’existence de pages Facebook dédiées aux admissibles.

QUELQUES CONSEILS POUR RÉUSSIR SES ORAUX ? – DORMIR ! Très important, à ne surtout pas négliger : « il faut être en forme, reposé, et avoir les idées claires avant un oral ». – S’ORGANISER : prévoir transports, hébergement, gestion optimale du temps. – ETRE MOTIVE(E) : « ne surtout pas se décourager face à l’adversité (questions pièges, jury difficile, etc…) ». – SE PREPARER : surtout pas à la dernière minute, inutile de réviser la veille ou le jour même mais aussi penser à sa tenue vestimentaire – ECHANGER: avec les autres candidats, les étudiants déjà admis, ne pas hésiter à demander conseil et réconfort auprès des siens. – SE DIFFERENCIER : pour essayer de mener l’entretien et conduire le jury vers les sujets sur lesquels vous êtes le plus à l’aise. Bien sûr, connaitre les spécificités de l’école à laquelle vous postulez est indispensable mais pensez à vous différencier. Par exemple, si vous êtes à l’aise pour parler de vos origines, n’hésitez pas à mentionner d’où vous venez. Bien souvent, vous pourrez avoir des réponses du style « ah oui ?! Vous venez de loin alors ! Comment vous êtes vous organisé(e) ? Vous avez effectué votre classe préparatoire là-bas aussi ? » Cela pourra alors vous permettre de prendre la main pendant l’entretien et vous mettre en confiance.

 

Marie-Noëlle BRUNOT

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.