Posté par: Damien Ravion Catégorie: Entrepreneuriat Date de publication: 11 janvier 2020

Même pas peur ! Les jeunes se lancent dans la création d’entreprise

A l’heure de la Silicon Valley et de la Frenchtech, les jeunes diplômés tentent massivement l’aventure de la création d’entreprise. Aux Antilles aussi, cette tendance se confirme comme en témoignent des start-up telles que Allmol, DressIndies ou Evoluko créées et dirigées par des moins de 30 ans. C’est aussi le cas d’entreprises familiales comme le réseau de boulangeries EpiCentre co-géré par Ritchy Jasawant.

Quelles sont vos principales responsabilités ?

Ritchy Jasawant : Je gère une boulangerie-pâtisserie qui est aussi un centre de fabrication de pâtisseries et de produits traiteur à destination de 10 boulangeries elles-mêmes rattachées au groupe EpiCentre qui fédère 24 boulangeries-pâtisserie en Guadeloupe et à Saint-Martin. Nous effectuons quotidiennement des livraisons pour ces 10 boulangeries.

Je suis également directeur commercial du groupe. J’ai à mes côtés 2 directeurs de zone (un directeur de zone s’occupe de 3 à 4 boulangeries à la fois). Dans le cadre de mes fonctions, je gère, une équipe de 10 salariés à plein temps et veille au bon fonctionnement de l’entreprise au niveau production et achats.

Quel a été votre parcours ?

J’ai suivi un cursus en école de commerce avant de rentrer en Guadeloupe en 2012. Afin de maîtriser le métier je me suis présenté au CAP Boulanger à l’École de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris, concours que j’ai réussi en juillet 2013. Durant cette période, j’ai eu l’occasion de travailler en apprentissage dans une boulangerie parisienne renommée. J’y ai appris énormément sur le fonctionnement et l’organisation du travail en boulangerie, mais aussi au niveau des méthodes de production “nobles” qui valorisent l’artisanat. Au sein d’EpiCentre, j’ai ensuite pris de plus en plus de responsabilités jusqu’à celles que j’occupe aujourd’hui.

Que pensez-vous pouvoir apporter à la structure ?

En dehors de la réponse évidente (un regard neuf), je dirais qu’à la manière de mes pairs qui se lancent dans les aventures de start-up numériques ou technologiques, de nombreux concepts comme le fameux “Move fast, break things” de Facebook mériteraient d’être adaptés et confrontés à la réalité du terrain. Je fais mon maximum pour pousser à l’expérimentation de nouveaux produits en phase avec les habitudes alimentaires qui n’arrêtent finalement pas d’évoluer.

Avec du recul, que pensez-vous de ce choix ?

Avec du recul, je réalise que ma situation n’est malgré tout pas la plus habituelle et je mesure la chance d’avoir eu cette opportunité. D’un côté je ressens le poids certain d’une forte responsabilité, mais également le privilège de pouvoir travailler avec des personnes qui sont très compétentes à leur poste et me permettent de continuer à apprendre régulièrement. Je referais très certainement ce choix et finalement avec moins d’hésitations. L’important c’est réellement de se lancer.

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Première parution sur l’EWAG le 15 janvier 2017 : https://www.ewag.fr/2017/01/association-des-classes-preparatoires-antillaises-meme-pas-peur-les-jeunes-se-lancent-dans-la-creation-dentreprise/

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