Responsabilité sociale des entreprises, action !
Tout juste diplômée de l’Ecole de commerce de Tours (ESCEM), Tiffany Gassy a pris, à 24 ans, la décision de rentrer en Guadeloupe et occupe actuellement le poste de gestionnaire ressources humaines pour les boulangeries-pâtisseries Renée. Mise en lumière, avec elle, des différentes dimensions de la RSE.
On utilise l’abréviation RSE pour parler de responsabilité sociétale et/ou sociale des entreprises, quelle distinction doit-on faire ?
Tiffany Gassy : Il n’y a pas réellement de différence entre ces deux appellations. La seule que je pourrais exposer est que la dimension sociale se cantonne aux hommes et aux relations humaines tandis que la dimension sociétale s’inscrit dans un cadre plus global positionnant l’entreprise dans son environnement social, écologique et économique.
A quoi s’engagent les entreprises ?
La RSE correspond à l’ensemble des engagements pris par une entreprise afin de s’inscrire dans une démarche “responsable”. Ces engagements peuvent être en rapport avec des thématiques telles que l’environnement, l’emploi, l’économie. Le but, principal, est de trouver des plans d’actions pour améliorer les modes de fonctionnement des sociétés et réduire les impacts négatifs sur ce et ceux qui les entourent (actionnaires, collaborateurs, clients, environnement…).
La RSE répond-elle à un besoin de responsabilisation des entreprises en les invitant à s’imposer un certain nombre de devoirs vis-à-vis de leurs collaborateurs, clients et investisseurs ?
La RSE ne répond pas à un besoin, mais s’est imposée comme une nécessité au fil du temps. Les mutations de nos sociétés (dégradation de l’environnement, augmentation de la pauvreté et des clivages sociaux) et les nombreux scandales qu’ont dû essuyer certains grands groupes (Nike, Levis, Volkswagen…) ont obligé les entreprises à repenser leurs modes de fonctionnement dans le but premier (ne nous voilons pas la face) de redorer leur blason, mais aussi de rassurer l’ensemble des parties prenantes en couchant sur papier et rendant publiques leurs nouveaux engagements dans des chartes RSE.
Comment la RSE prend-elle généralement forme dans les entreprises ?
La RSE peut prendre des formes vraiment multiples. Elle peut s’évaluer, pour une entreprise, par le fait de trier ses déchets toxiques ou, pour une autre, de réaliser une plate-forme Internet participative/collaborative. Par exemple, le groupe Carrefour, met un point d’honneur, en tant que premier employeur privé de France, à agir en faveur de l’emploi des publics éloignés de l’emploi … Il s’agit d’un volet bien spécifique de la RSE du groupe Carrefour, celui de l’emploi. Mais il a un impact direct, à la fois, sur la société, mais aussi sur l’économie.
Comment analyser la RSE à travers le prisme de la transformation digitale que connaissent nos sociétés ?
La transformation digitale accroit cette obligation d’application de RSE. Glassdoor, par exemple, est un outil qui répertorie un certain nombre de grandes entreprises qui sont notées et évaluées par leurs propres salariés. De cela découle un classement du meilleur employeur. Cet exemple montre que le digital a, en effet, un impact conséquent sur les politiques RSE des entreprises.
L’équipe ACPA (Association des classes préparatoires antillaises)
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Première parution sur L’EWAG, le 3 mars 2017 : https://www.ewag.fr/2017/03/acpa-responsabilite-sociale-des-entreprises-action/
Comment (1)
En Suisse, differents termes sont utilises pour designer la RSE, par exemple responsabilite societale des entreprises (RSE), conduite responsable ou durabilite de l’entreprise.